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5 mars 2012

J.EDGAR

j_edgar

"Ne te fane pas comme une petite fleur. Soit fort"
"Oui mère"

Critiques_Cin_

180714_572e66734f3b74143acd11e657faacf0Synopsis : J. Edgar Hoover s'est imposé comme l'homme le plus puissant des États-Unis. Directeur du FBI pendant près d'un demi-siècle, il était prêt à tout pour protéger son pays. Alors qu'il a côtoyé huit présidents et traversé trois guerres, Hoover s'est insurgé contre toutes sortes de menaces, qu'elles soient réelles ou fantasmées, et n'a pas hésité à contourner les lois dans l'intérêt de ses compatriotes. Ses méthodes, à la fois brutales et héroïques, lui ont valu l'admiration du monde entier qu'il convoitait par-dessus tout.
Hoover avait le culte du secret, particulièrement ceux des autres, et ne craignait pas d'utiliser ces informations confidentielles pour infléchir en sa faveur les rapports de force avec les dirigeants du pays. Conscient que les êtres de pouvoir maîtrisent le savoir et jouent avec la peur, il se servait des deux pour étendre son influence et se bâtir une réputation d'homme redoutable et infaillible.
Il était aussi discret sur sa vie privée qu'il l'était en public et n'accordait sa confiance qu'à un petit cercle de privilégiés. Son plus proche collègue, Clyde Tolson, était aussi celui qui passait le plus de temps à ses côtés. Sa secrétaire, Helen Gandy, sans doute la personne la mieux informée des stratégies de Hoover, lui est restée loyale jusqu'au bout … et même au-delà. Seule sa mère, qui était à la fois sa source d'inspiration et sa conscience, l'a abandonné : sa disparition a anéanti le grand homme qui a passé sa vie à rechercher son amour et son approbation.
J. Edgar explore le parcours et la vie privée d'un homme, capable de déformer la vérité comme de l'ériger en principe intangible, un homme qui s'est employé à défendre sa conception bien particulière de la justice, mais qui s'est aussi laissé contaminer par la part d'ombre du pouvoir…

Mon année cinéma, ne peut commencer sans un bon Eastwood. Et cette année, ce nouveau film était J.Edgar et je peux vous dire qu'il avait de la gueule ! Car voir le superbe Di Caprio sous la direction du Grand Eastwood, ça donne l'eau à la bouche.
Donc j'ai pris place dans la salle obscure sans la moindre hésitation. Et je n'ai pas été déçue.
Comme à chaque fois avec Eastwood, nous avons droit à un long métrage bien travaillé. Accompagné du mise en scène toujours très sobre et élégante. On ne peut que souligner l'esthétisme du film, avec des plans séquences d'une beauté époustouflante (comme la bombe, ou l'arrivée du FBI dans une fabrique, tout en jeu d'ombres magnifique !)
Il choisi pour ce film des couleurs désaturées comme il 'a fait pour le film L'échange avec Angélina Jolie (la même époque ?), mais qui colle à merveille avec l'époque du film.
Et grace à ce jeu de couleurs, et au temps puisque le film se passe sur 40ans, les flash backs sont très faciles à suivre. En parlant du maquillage, je dois avouer que c'est ce qui est le plus raté dans le film. Encore Léonardo ça peut aller mais le jeune Armie Hammer c'est horrible comme il le défigure ! On se dirait vraiment au musée Grevin !!!
Eastwwod nous offre un Biopic bien mené sur une personnalité américaine que je ne connais peu pour ne pas dire pas du tout. J.Edgar fondateur du FBI (apparemment ça serait lui qui aurait inventé les empreintes digitales). Y avait donc pas mal de matière sur le coté politique (les problèmes qu'il avait avec les différents président, les écoutes téléphonique qu'il avait mis en place et j'en passe), mais Clint préfère ne pas rentrer trop dedans. Il préfère parlait de la relation entre J.Edgar et son associé, qui a première vue, restera une histoire platonique mais intense.

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Dans le film, on peut saluer les acteurs. Car tout le casting est excellent. En commençant par Léonardo Di Caprio qui est vraiment impressionnant. Comme souvent en ce moment. D'ailleurs si y avait qu'une seule scène à retenir, ça serait lors de la perte de sa mère, quand il enfile ses vêtements... cette scène est à coupée le souffle tellement Di caprio lui offre une intensité incroyable ! Je ne comprendrais jamais pourquoi, il est snobbé ainsi par l'académie. Déjà oublié aux oscars pour ses magnifiques perfs dans Shutter Island ou Inception, il est une fois de plus oublié cette année pour ce rôle de J.Edgar... allez savoir pourquoi !
Judi Dench est aussi incroyable dans le rôle de la mère castatatrice de J.Edgar et on comprend grace à ce personnage pourquoi ce dernier a autant de problèmes et avec les femmes et avec les gens en général. Et malheureusement pourquoi il ne s'assume pas non plus.
Sinon j'ai été suprise mais ravie de voir Jeffrey Donovan, qui joue le rôle de Bobby Kennedy. On avait pu le voir dans la série de Burn Notice et c'est un acteur que j'aime bien.

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La musique est aussi géniale, elle sert à merveille le film. Elle est composé par Clint lui même. Du très bon travail !
C'est un film qui passe assez vite malgré ces 2h15. Bon malheureusement on échappe pas à quelques langueurs par ci par là, mais globalement le film passe bien ! Il est interessant de bout en bout. Même si Clint Eastwood aurait pu mettre à mon avis plus du coté politique. Mais s'il arrive à garder un ton assez neutre pendant tout le film, c'est justement grace à la tournure qu'il a donné à son film. Pour une fois, on ne peut pas reprocher le coté trop patriotique. Bien sur ça parle des USA, mais sans jamais en faire une propagande.
Pour moi, ce film est à voir mais je le conseille encore plus si vous êtes fan de Clint car la patte du réalisateur est présente sans conteste et vous ne serez pas déçu. Mais aussi si vous êtes fan de Di Caprio, car cet acteur s'améliore d'année en année, et même si l'académie ne le reconnait pas, il demeure pour moi un des meilleurs acteurs de sa génération !

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Le + pour Didy : Léonardo Di Caprio, la beauté visuel du film, la sobriété de la mise en scène.

8sur10

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Photos : Comme au cinéma
Didy

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