La guerre des boutons
- A trois on y va
- Oui mais on est que deux.
Synopsis : 1960, un village dans le sud de la France.
Une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par l’intrépide Lebrac, est en guerre contre les enfants du village voisin, leurs ennemis jurés.
Une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité et, pour gagner, tous les moyens sont bons.
Même, s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou pire, accepter l’aide de Lanterne - une fille ! – la nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité.
Mais il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman ! Quand, après la bataille, on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret…
Les français ont si peu d’idées que quand un livre tombe dans le domaine public tout le monde s’y jette dessus ?
C’est le cas du livre la Guerre des Boutons de Pergaud sorti en 1912, et comme le film de 1962 (le plus connu, mais pas le seul puisqu’il y en a eu un aussi en 1936 et 1994) ne suffisait plus, la France nous propose non pas un remake mais deux ! Qui en plus vont sortir avec 1 semaine d’intervalle.
Alors oui c’est toujours aussi mignon notamment le petit Gibus, qui reste un des personnages les plus « chouchou » du cinéma français. Oui c’est parfois assez marrant… Mais pour moi ça n’apporte pas grand-chose de plus. Vous me direz que peu de remake apporte beaucoup à l’original, mais bon.
Le film est pour ma part, un peu trop long. Y a des gros passages à vide. Et beaucoup de blagues sont déjà dans la bande annonce, c’est dommage.
Bien sur ce film n’est quand même pas si atroce que ça, et il possède même un gros point fort. C’est le casting.
Les gamins sont parfaits ! Surtout Lebragnac qui possède un visage très expressif. Il est intéressant et joue même plutôt bien.
J’ai également beaucoup aimé Eric Elmosino, c’est vraiment un très bon acteur malgré un faciès assez space, il possède un capital sympathie assez fort.
On retrouve aussi avec plaisir, Fred Testot, Alain Chabat et Ludivine Sagnier.
Cependant, il est possible que ce film devienne un succès populaire, qui engendre un phénomène de mode sur quelques répliques comme par exemple « on va les enterrer avec un A majuscule », au final que se soit en 1962 ou de nos jours, les « jeunes » ont toujours du mal avec l’orthographe lol.
La chanson du générique de fin risque comme moi de vous trotter un moment dans la tête puisque c’est la chanson j’ai 10 ans d’Alain Souchon. Comme l’a dit Studio Cinelive : « Aimable sans plus. »
Pour ceux qui n’ont pas vu le film de 1962, vous pouvez y courir, pour les autres vous avez le choix. Mais qu’on soit d’accord, je suis loin de penser : « Si j’aurais su, j’aurais pô v’nu ».
Le + pour Didy : Les petits acteurs, quelques dialogues
Photos : Comme au cinéma