Vendredi noir, et larmes rouges ...
Une fois de plus dans cette année 2015, je me sens à court de mots... Les questions tournent sans cesse dans ma tête.
Ce matin, en me levant avec les mêmes symptomes qu'une gueule de bois, j'esperais que ce fut qu'un cauchemar... Mais malheureusement non.
Après la liberté d'expression, c'est la vie qu'ils ont visée mais aussi l'amour et le bonheur.
Et là d'un coup, je pense à ses familles endeuillées... mais aussi à nos enfants... Quel monde sommes nous en train de leur laisser ? Comment expliquer à ces petits humains encore innocents que d'autres "humains" (je ne sais pas si c'est vraiment le mot qui les décrit) préfèrent au nom de la bêtise tuer plutôt que d'aimer son prochain. Qu'ils préfèrent le bruit des explosions à celles d'un concert, qu'il préfère le sang plutôt que les sourires entre amis, qu'ils préfèrent se faire exploser... plutôt que de vivre.
Ce matin, j'ai mal pour cette ville des lumières, j'ai mal pour ma France, mais aujourd'hui je me sens plus que jamais humaine dans ma peur, dans ma faiblesse, dans l'amour que je souhaite partager.
Aujourd'hui plus que jamais, le sens Fratenité doit être le premier mot de la devise Française... C'est difficile, mais il faut se relever ensemble, car c'est la seule lumière qui nous permettra d'affronter cette noirceur. J'ai foi en l'humanité, car sinon à quoi cela sert de continuer. Montrons à nos enfants qu'ensemble on peut tout combattre même la stupidité la plus profonde et la plus noire qui existe.
"While we may come from different places and speak in different tongues, our hearts beat as one."
Imagine (UNICEF: World Version)