" Wall.EEEEEEEEEEEEEE !!! "

Synopsis : Découvrez la plus belle et la plus drôle histoire d’amour de tout l’univers !
Imaginez que l’humanité ait été obligée de quitter la Terre et que quelqu’un ait oublié d’éteindre le dernier robot…

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Je suis enfin allée voir Wall.E, le nouveau chef d’œuvre de Disney-Pixar.
Je languissais de le voir depuis que j’ai su que ce film allait sortir car faut être franche au début on se dit : « Mouais qui va aller voir un robot qui parle pas et qui passe ses journées à nettoyer la Terre, laissé dans un « Bordel » digne d’une immense déchetterie par les Humains ? ». Mon envie est devenue encore plus intense quand j’ai commencé à lire les critiques des veinards qui ont pu assister aux avants premières.
Donc Samedi, direction la salle du Kinépolis pour afin pouvoir découvrir ce film d’animation si poétique.

Ce film est magnifique… du début jusqu’à la fin. C’est assez original de voir un studio américain faire l’apologie de la terre et dénoncer les pollutions qu’engendre l’être humain.
Ce qui est très très original aussi, mais si peu surprenant finalement de la part d’un studio qui nous a fait craqué pour des Monstres, croire à un Rat cuisto, à une Voiture qui parle, c’est de réussir à nous émouvoir avec trois boulons, des jumelles et des chenilles. Car Wall.E est si attachant, si expressif malgré le fait qu’il ne produise que des Wall.EEEEEEEE et des EVEEEEEEEEEEE. Tout passe par l’animation.
Les équipes de Pixar sont vraiment les rois de cet exercice, on s’émerveille de toute cette poésie graphique qu’ils arrivent a créer. Les passages dans l’espace sont vraiment fabuleux, la magie qui se dégage de ces scènes où Wall.E et Eve se retrouvent dans l’espace sont à vous foutre la chair de poule.
Les décors sont travaillés à fond et toute l’ambiance du film s’en ressent. Les humains qu’on ne découvre qu’à la moitié du film (avant ils sont sous la forme d’acteurs), sont une très bonne surprise. Pixar nous montre les dégâts que l’homme se fait à lui même, les dessinant comme de grosses larves, complètement dépendants des ordinateurs et n’ayant plus aucun contact physique avec ces congénères… ils paraissent même dépressifs, mais sans aucune once de méchanceté (ça change lol). Les clins d’œil aux autres films sont assez présents, et le passage dans le vaisseau ressemble à un Star Wars plus coloré !

Andrew Stanton nous offre une réalisation digne des plus grands films, avec travelling arrière, avant, des fondus etc.… On se demande même parfois si c’est vraiment de la 3D tellement tout nous semble bien réel !
Le scénario est aussi très mignon et profondément engagé. L’histoire d’amour donne encore plus d’émotions, c’est rigolo de voir que l’amour est vraiment universel, pas besoin d’un grand langage pour nous le faire comprendre (l’envie de Wall.E de tenir la main d’Eve est si romantique !), et même si c’est entre un vieux composteur et une sonde ultramoderne, ça nous fait toujours rêver.
Là où Wall.E innove pour des studios Américains c’est dans l’engagement écologique. Bien sur on est habitué que ce message passe souvent par les studios japonais Ghibli (Nausicaa, Princesse Mononoké). Mais pour nos amis yankees ce fait est assez rare. Ce qui est très agréable toutefois, c’est qu’ils nous mettent face à la réalité même si elle paraît futuriste mais ils ne sont pas non plus super moralisateurs. Le message passe bien. Car en plus Pixar sait manier l’humour et le mélange est détonnant.
Le seul défaut pour ce film peut être vu par les parents ayant des enfants assez jeunes, car pour ma part, ce dessin animé est fait pour des ado ou adultes, cependant ne vous privez pas d’amener vos enfants, il vous suffira juste d’engager une conversation avec lui pour voir comment il perçoit le film.

Wall.E étant pratiquement muet la première demi heure, Andrew Stanton s’est servi de la musique pour accentuer l’émotion, c’est pourquoi nous avons une splendide BO, qui se marie parfaitement avec les images (coup de cœur pour le passage où retenti la Vie en Rose, même si elle est en anglais).
Comme Pixar ne fait pas les choses à moitié, le générique est aussi un chef d’œuvre, d’abord le titre musical « Down to earth » est tout simplement magnifique. Ensuite la recherche graphique du générique est vraiment au top, on voit vraiment que ces « artistes » aiment l’art en général.
Pour ne pas faillir à leurs bonnes habitudes, on nous propose avant le film, un court métrage original, super bien fait, est très rigolo.

Les critiques ont applaudi Wall.E, je me joins à eux, pour moi aussi applaudir la prise de risque, l’animation parfaite, le scénario à double face et la réalisation magistrale de ce chef d’œuvre !
Andrew Stanton nous dit qu’il n’a plus rien à prouver (il est le réalisateur de l’immense succès du « Monde de Némo »), c’est vrai, mais merci de vouloir encore tenter des choses invraisemblables et de ne pas avoir peur de l’échec. Pixar est vraiment une fourmilière de véritables artistes.
J’ai qu’une chose à dire, comment vont ils faire pour faire encore mieux ???(on se le demande après chaque nouveau film signé Disney-Pixar).

Photos : Images du film Wall.E

WALL.E

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