Gnoméo & Juliette
"Je peux plus m'en aller
Je comprends ce que tu ressens
Non sérieux, je suis coincé"
Synopsis : D'un côté, bidet fleuri et nain en string, le jardin des Montaigu.
De l'autre, fontaine en pneus et Bambi en plastique, le jardin des Capulet.
Deux merveilles florales de chic et de bon goût qui, sitôt que plus personne ne les admire, se transforment en terrain d’opération d’une guérilla ancestrale entre bonnets bleus contre bonnets rouges.
Pour ces nains de jardins contigus, pas de pitié ni de temps mort dans l'affrontement !
Jusqu'à ce que le cœur de Gnoméo, héritier des Montaigu, ne fonde pour celui de Juliette, la pétillante princesse des Capulet. Un sentiment réciproque mais impossible !
A moins que les amants passionnés ne parviennent à mettre un terme à ce conflit qui, de mémoire de terre cuite, a toujours enflammé les plates-bandes ? …
J'avais envie de voir ce film d'animation, un parce que j'aime beaucoup ce genre et de deux parce que j'ai envie de voir où se situe les concurrents de Pixar Disney (même si le distributeur est aussi Disney)
Ben il s'avère que même si ce Gnoméo et Juliette est mimi, il n'a pas la classe d'un Là Haut, la poésie d'un Wall E ou l'humour d'un Monster & Cie.
L'idée de départ est géniale, même si l'œuvre de Shakespeare a été plusieurs fois retranscrite, le fait de la transposer dans nos jardins et plutot rigolo.
D'ailleurs, la scène d'ouverture est de très bonne facture, c'est bien dommage que tout le film n'est pas suivi cet humour. L'animation est plutot jolie, les personnages sont sympathiques même si assez inégaux. J'ai bien aimé le flamant rose.
Le plus de ce DA, c'est sa bande son ! C'est une très bonne idée de s'être appuyé sur les standards d'un géant de la musique comme Elton John qui est d'ailleurs le co-producteur du film.
Même si Gnoméo et Juliette est beau et soignée, il demeure un film mineur dans l'animation d'aujourd'hui où certains se mettent beaucoup plus en danger sur des prises de risques plus humoristiques.
Le + pour Didy : La musique, la base Shakespearienne.
Photos : Comme au cinéma